95 – Conférence à Avignon

Jeudi dernier, 30 juin, j’ai fait à l’université d’Avignon un exposé ayant pour titre: « Où va notre civilisation? ». Les lecteurs intéressés peuvent consulter ici les diapos de cette présentation (cliquer sur les images pour les faire défiler) ou ici (fichier pdf).


13 réflexions sur « 95 – Conférence à Avignon »

  1. Theres a cycle hinted at in bell beaker beaker design complexity too and ~5000bc mid east which is correlated with milankovitch cycle and the switch from grain towers and same size houses to citystates with fixed inequality power law house size . Itd be interesting to get biomarkers for ancient human population like coprostanol to test for more economic cycles.

  2. Cher Monsieur,

    merci beaucoup pour la qualité de cette présentation.

    Ne pensez-vous pas qu’elle pourrait être adaptée aux enfants de collège afin qu’ils intègrent au plus vite le changement de paradigme que vous annoncez ?

    Et qu’en parallèle, on organise une éducation populaire pour les adultes ?

    Mais peut-être est-ce déjà ce à quoi vous vous employez…

    M’autorisez-vous à vous citer et à faire référence à vos travaux dans le blog que nous sommes en train de créer ?

    Je souhaite aussi faire référence à votre billet
    94 – La solution de Papin, Savary et Newcomen
    http://www.francois-roddier.fr/?p=490

    qui résume parfaitement la situation politique actuelle.

    Très respectueusement,

    JLP

    P.S.: j’ai repéré quelques fautes d’orthographe dans votre document pdf, si vous voulez, je peux vous les signaler si vous m’envoyez par mel votre courriel (c’est tellement difficile de ne pas lire ce qu’on a voulu écrire plutôt que ce qu’on a réellement écrit… voir notamment les travaux cités dans une émission de la tête au carré sur France inter dont je n’ai pas noté les références 🙂

  3. merci. Pour la loi de Pareto et les 20% / 80%, il semblerait que le rapport se « dégrade » encore, on aborde le 1% envers les 99% …

  4. UNIVERS FERMÉ.
    En quoi la thèse de l’horizon cosmologique résout-elle le paradoxe ? Dans une boîte appelée « univers total » et composée de deux parties appelées « univers observable » et « univers non observable », et séparées par une paroi poreuse appelée « horizon cosmologique », comment la vie pourrait-elle y prospérer durablement ?

    1. Peu nous importe ce qui se passe en dehors de l’univers observable, tant que de l’énergie s’en échappe, son entropie peut diminuer et il peut s’auto-organiser. De même, un liquide ne peut cristalliser que si de la chaleur s’en échappe.

  5. « La biologie montre que plus un organisme mémorise d’information plus il manifeste un comportement intelligent et plus il dissipe d’énergie.  »

    Qu’est ce qu’un « comportement intelligent » ?

    1. C’est un comportement qui est susceptible de pouvoir mettre en relation des éléments n’ayant à priori aucun rapport entre eux.
      Une plante en symbiose avec un champignon (mycorhizée) dissipe plus d’énergie qu’une plante qui ne l’est pas, elle se porte mieux et porte plus de fruits. Le coût pour la plante est simplement de donner plus de sucre au champignon. La plante en est capable puisque grâce à cette symbiose elle possède plus de ramures.

      1. J’utilise le mot « intelligence » dans son sens « thermodynamique ». Pris isolément, tout animal cherche à maximiser ses chances de survie (de dissiper de l’énergie). Pour cela, il répond à des stimuli (informations venant de l’environnement) en déclenchant des actions appropriées (travail mécanique). Le comportement le plus intelligent est celui qui déclenche le plus rapidement les actions les mieux appropriées.

        1. Et, comme vous montrez que les actions des humains ne sont pas appropriées à leur survie, vous montrez, ipso facto, que les humains n’ont pas d’intelligence, tant qu’ils se contentent de l’auto-organisation que leur confère leur dissipation d’énergie.

  6. Vous associez « pouvoir d’achat » à « potentiel d’offre », et « pouvoir de vente » à « potentiel de demande ».

    Cela me paraît contre-intuitif. N’est-ce pas plutôt le pouvoir d’achat qui détermine le potentiel de demande, et le pouvoir de vente qui détermine le potentiel d’offre ?

    1. Les journalistes et les politiques ont répandu le vocable « pouvoir d’achat » pour désigner le « niveau de vie ». Ils disent « le pouvoir d’achat n’augmente plus » pour dire « le niveau de vie stagne ». L’expression « pouvoir d’achat » vise la monnaie. Quand il y a inflation, les prix augmentent et la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une quantité donnée de monnaie diminue. On dit alors que « le pouvoir d’achat de la monnaie diminue » ou « le pouvoir d’achat du salaire diminue », car on ne mange pas son salaire (monnaie) mais les biens de subsistance que l’on peut acheter avec. De même, l’économiste et l’offreur ne s’intéressent qu’à « la demande armée (d’une monnaie dotée) d’un pouvoir d’achat ». La « demande sociale » n’est pas la « demande économique ».

  7. Vous semblez confondre demande et pouvoir d’achat. On peut avoir faim et être obligé de mendier. L’économie se développe grâce aux propriétés autocatalytiques de la monnaie.

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